vendredi 11 novembre 2011

J'ai repensé à Mathurin nous faisant rêver au piano. A nos premières soirées alcoolisées. A tous ces délires qui ne pouvaient se vivre que sur le moment, et qui maintenant semblent trop loin, trop inexplicables.
"Un délire ne s'explique pas, il se vit."


C'était mieux avant.
C'est toujours mieux avant.
Parce qu'on ne connait pas la suite, que le futur effraie, et que le présent se vit trop vite pour l'apprécier sur le moment. Le passé est beau puisqu'on sait comment il est.


Gros coup de nostalgie.
C'est rien, c'est toujours comme ça à cette période de l'année. Les feuilles qui tombent sont comme des amis qui partent. Et il y en a eu pas mal, mine de rien.
J'aime les nouveaux de tout mon cœur, là n'est pas la question. Mais tous ceux qui ne sont plus sont autant de déceptions qu'il a fallu oublier.


I'm in so much trouble.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire