lundi 26 septembre 2011

Aller viens, on s'emmène.

Un miracle. C'est un miracle.
Je monte d'un niveau. Je reprends toutes mes bonnes résolutions, toutes celles que je fais chaque année et je les range soigneusement dans ma nouvelle trousse, avec mes nouveaux stylos. M'y tiendrai-je ?
La fac, la valse des cours, et surtout celle des nouveaux bacheliers, émerveillés par toute cette liberté. S'ils savaient. Qu'à trop profiter de sa liberté, on s'emprisonne un peu. La première fois, on se dit qu'on a compris la leçon, qu'on va s'y mettre. Et puis non, l'appel du café-crème est toujours plus fort. Un CM en moins, un TD séché, et on se perd.


Je suis pas certaine de m'être retrouvée, j'échappe de peu à un nouvel échec, mais l'avenir plus lointain est toujours accroché à un point d'interrogation.


Et puisqu'on parle de miracle, j'ai envie d'en espérer un autre. Qu'il ne parte pas. Parce que trois mois, même si pour mes profs "ça passe vite, vous verrez, on voit pas le semestre défiler", sans lui, c'est pas possible.
Et ce que je craignais arriva. Comme à chaque fois, j'accroche, je m'accroche, je me jette dans ce qui me rassure, je m'habitue à mes nouveaux repères, mes nouvelles habitudes. Le voir, me sentir bien, avoir l'impression d'être quelqu'un, enfin.
Et comme j'ai toujours beaucoup de mal avec le changement, j'appréhende déjà ma future solitude. C'est con, je devrai plutôt profiter pleinement de ces derniers jours.

De mes derniers jours.

vendredi 16 septembre 2011

Spotify - Alister.

♫ Le bonheur est à la portée de tous,
Mais rien ne dit dans le Larousse
Comment s'y prendre... ♪


Du vernis O.P.I qui m'a coûté un rein mais qui-est-trop-beau-et-en-plus-il-tient-super-longtemps. Lou Reed et son Perfect Day. La bande de copains enfin réunie, au grand complet, un peu comme avant. Mon reflex qui va sortir de sa poussière. Lui. Une paire de Ray-Ban à ma vue. Payée par la mutuelle de papa. Une robe à pois. Et beaucoup de PPK3.


(ça veut dire cœur)

 

vendredi 9 septembre 2011

Les yeux au ciel.

Et quand je ne regarde pas en arrière, à m'en donner un torticolis, ou à m'user les yeux par les larmes et la nostalgie du bon vieux temps, je regarde un peu trop loin devant.
Bientôt, je serai seule. A nouveau. Comme avant. Peut-être plus paumée encore.
J'ai peur. Du lendemain, du retour, de l'après, de la solitude, d'en prendre l'habitude.


Arrêtez le temps. Je suis trop bien.