samedi 11 août 2012

Le premier jour du reste de ta vie.

Cela fait un petit moment que je n'avais pas mis les pieds ici. Et pourtant il s'est passé pas mal de choses dans ma petite existence.

Nous avons emménager, enfin. Tout est allé super vite. Une visite, un coup de cœur, des clés, des cartons et nous y sommes. Notre chez nous, CHEZ NOUS.
Chez nous meme si c'est chez lui, meme si depuis j'ai des craintes, tout le temps. M'aimerzit-il moins qu'avant a force de me voir tous les jours ? Pourquoi s'endort-il si vite, pourquoi me tourne t-il le dos souvent ?
Ma confiance en moi diminue un peu plus a chaque non.
Alors je pleure. Parce que j'ai peur. On ne me refera pas. J'ai peur de le perdre, peut-etre encore plus qu'avant. J'ai peur que la routine nous bouffe, me bouffe, et que tous mes reves volent en eclats. Et comme je ne sais pas trop comment faire, comme il me manque toujours les mots, les larmes sont mes seules armes. Inutiles.

Advienne que pourra.

Je t'aime.

mardi 5 juin 2012

I don't wanna die in a nuclear war.

La vie, cette garce.
Ce sont des petits riens. Oh, trois fois rien qui finissent par former un grand tout. Et me faire perdre toute confiance en moi. Des mots, des gestes parfois, et je doute.
Lui aussi. J'ai eu peur. Peur de le perdre lui et puis tout le reste, finalement.


Plus les mois passent, plus je me rends compte qu'il est essentiel à ma survie. On est passé par des choses pas toujours rigolotes, trois mois d'absence, de relation à distance, et maintenant le travail, chacun chez soi et nous soirées sont tristes. On a tenu. J'en ai conclu que nous étions immortels, insubmersibles.


Même si des fois, la coque prend un coup. Des petits naufrages. Beaucoup de larmes, les miennes, et souvent pour pas grand chose. Mais ces petits riens qui forment un grand tout me font parfois démarrer un peu trop au quart de tour. Un jour, il en aura marre, sans doute. Un jour il ne décrochera plus. Un jour je ne serai plus.


S'il y a un an on m'avait dit qu'un jour je ne vivrai plus que pour une personne, pour un garçon. Que je me lèverai pour lui, m'habillerai et me maquillerai pour lui et pour lui seul, parce qu'enfin le regard des autres ne me toucherait plus, et bien j'aurai ri. A pleines dents, moi, l'handicapée de l'amûr.

Et pourtant, ça vous tombe dessus un jour, et rien n'est plus vraiment pareil. On laisse un peu de place dans son lit (bien que moi j'ai tendance encore à prendre toute la place !), dans sa vie. Tout se vit désormais à deux, le bon, le moins bon, et c'est beau. Et c'est tellement beau qu'on ne saurait plus vivre ses choses là seule, à nouveau. Se lever le matin, s'habiller, se maquiller. Avoir des envies, des projets, penser à plus loin que la fin de la semaine, de l'année. S'imaginer avec des marmots dans une maison avec un St Bernard, (parce qu'il réussira à me faire accepter d'avoir un St Bernard). Toutes ses choses que l'on ne fait plus qu'à deux, et qu'il serait bien triste de faire seule.

I don't wanna die in a nuclear war.
En tout cas pas sans lui.





mercredi 11 avril 2012

DANS MON RACE.

Et comme chaque fois que ça ne va pas trop, je reviens ici.


J'aimerai avoir le temps de prendre mon temps. Pour ne plus avoir mal a lire ce genre de phrase. Est-ce de ma faute si je n'ai pas d'autre choix que de travailler le weekend pour garder ma putain d'indépendance ? Est-ce que donc ma faute si je boucle mes dossier à rendre de justesse, voire à la bourre ? Est-ce ma faute si on peut pas se voir comme on veut ?
Apparemment oui.


Bon ben oui, c'est de ma faute. Mais je fais ce que je peux. Je peux pas encore me couper en deux, être ici et là en même temps. Je vais pas m'excuser de manquer d'heure dans mes journées, de jours dans mes semaines. Je fais ce que je peux, putain. Alors stop. C'est trop facile de m'enfoncer la gueule dans le sable. C'est trop facile, parce qu'à part mes larmes, je n'ai aucune arme de défense.Et je l'ai déjà dit, me secouer ne sert à rien. J'ai pas besoin qu'on me bouscule, j'ai besoin qu'on m'aide. JE FAIS CE QUE JE PEUX, BORDEL.

A ce moment là, j'aimerai être de celles qui ont la force de tout plaquer. Partir loin pour réfléchir.
Faut pas me bousculer. Faut pas me pousser. Je suis trop instable pour supporter autant de remous. Souffler le chaud, puis d'un coup le froid, c'est trop dur pour moi. Mentalement je suis à bout. A chaque fois, je me dis que c'est bon, que je suis arrivée au fond, que je vais remonter, mais à chaque fois, le gouffre se creuse un peu plus. A chaque fois je descend de quelques mètres sous terre. J'étouffe.


J'étouffe...

mercredi 4 avril 2012

Il y a des jours comme ça. On ouvre un œil, et puis l'autre. Et on sent que ça ne passera pas comme d'habitude. Il fait plus sombre déjà. Des nuages après des jours de beau temps. Comme un mauvais présage.
Il préfère être seul. Il veut réfléchir. Ce n'est pas ma faute. C'est comme ça.
Mais non je ne lui en veux pas. Mais moi je ne sais pas réfléchir seule. Et à quoi je sers dans tout ça ? Et si je peux pas l'aider maintenant, qu'il préfère se poser des questions en solitaire, plus tard, on fera comment ? On retournera chez nos parents, un jour ou deux ?


"Comment te considères-tu en ce moment même ?"
Comme une vieille chaussette trouée, qui n'a plus son double. On ne la jette pas, au cas où, mais on sait pas quoi en faire.


Note à moi même : penser à prendre un parapluie.

mardi 6 mars 2012

"Si je vais mieux maintenant, je ne me le demande pas..."

Je n'ose pas vraiment mettre de mots sur mes angoisses. Mon manque d'assurance. Ma crainte de l'échec, de l'abandon, de la solitude. Mon sourire qui cache cette insatiable envie de pleurer. D'ailleurs, j'ai pleuré toute la journée. Parce que les pâtes étaient trop cuites, que le micro-onde a lâché, que je ne le mérite pas, que j'ai eu peur qu'il m'abandonne. Je pleure encore et je ne sais même pas pourquoi. J'ai l'impression d'être à côté de mes pompes, de m'être comme spectatrice de ma vie. Le monde avance et moi je reste sur le bas-côté, perdue.


Perdue.


Et comme "Doctissimo m'a tuer", je suis tombée "par hasard" sur un site listant les symptômes de la dépression. Pour ma part, c'est presque un carton plein.
Je vais peut-être devoir m'inquiéter, faire quelque chose de concret.


En attendant de vraiment oser mettre ce vilain mot sur mon état, je m'excuse platement auprès de ceux qui doivent me supporter.
Lui, surtout.

vendredi 2 mars 2012

I will survive

La vie. Ses hauts. Ses bas. Ce yoyo interminable entre les joies et les doutes. L'allégresse et les craintes.


J'ai perdu des amis. J'veux dire, des amitiés se sont brisées parce que l'équilibre n'était plus. Je me suis convaincue que c'était mieux ainsi, qu'on ne peux rien construire sur de la rancœur. Mais parfois je pense que c'est mon propre équilibre qui en a pris un coup. Pour avancer, j'ai besoin d'avoir une base solide sous mes pieds, pour me porter, m'aider à aller de l'avant, avancer tout simplement. Alors devoir faire sans certains de ceux qui étaient à la base, justement, c'est un peu comme un tremblement de terre. Chacun de ceux qui me sont chers m'apportent une chose en particulier, et toutes ces choses cumulées m'aident... à vivre, disons le. Mais on ne reviendra pas en arrière. A moi de faire avec les morceaux restant.


IL est devenu tellement indispensable à ma vie. Trop ? Non, pas trop, bien sur que non. Mais il m'arrive parfois de me réveiller la nuit, de le regarder dormir, me tournant le dos, et de me demander pourquoi il me tourne le dos. S'éloignerait-il ? M'aimerait-il moins qu'il y a une heure ? Aurai-je gâcher quelque chose ? C'est purement paranoïaque, je le sais bien. Mais IL constitue le morceau le plus gros et le plus important de mon équilibre. Donc si lui se détache, je tombe dans un gouffre. "Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour" parait-il. J'ai les preuves qu'il m'aime, j'en ai pleins. Mais un mot qui ne sonne pas comme les autres, un regard troublant, et c'est moi qui suis troublée.


Ma relation avec moi même. Je t'aime, moi non plus. C'est la première fois depuis longtemps que je me sens aussi mal dans ma peau. Alors quand on me propose d'aller à la piscine, c'est une bouffée de panique qui m'envahit. Et cette foutue peur du regard des autres, de leur jugement. Je rêverai de savoir dire que j'emmerde le monde, et tant mieux s'il me le rend bien. Mais voilà, je ne sais pas.
Alors il m'arrive de passer des heures dans ma chambre, bloquée sur mon écran d'ordinateur. Je n'ai envie de rien, l'idée même de me lancer dans une activité m'épuise. Je fais les choses machinalement, je ne veux surtout pas parler. Et quand j'ai le dos tourné, quelques larmes coulent. C'est presque involontaire, c'est comme si quelque chose craquait en moi, de toutes petites craquelures, de toutes petites fissures.
Je vais y survivre.






lundi 6 février 2012

Amen, Omen.


Et c'est une nouvelle page qui se tourne.
Et je repense à tous ceux que j'ai perdu, que je perds, que je perdrai encore.
A quoi bon vouloir réanimer des amitiés mortes ? A quoi vouloir cicatriser un gouffre ? Cela fait des mois que rien ne va plus. Il est temps de se l'avouer. De prendre de grandes décisions. De souffrir un peu, mais ça passera. On oublie pas les gens, mais le temps atténue la douleur. Chaque période d'une vie contient son lot de défaites. Celle-ci est énorme. On se voyait au mariage des uns et des autres, témoins, parrains ou marraines. Il n'en sera rien. En tout cas pour certains.
D'autres restent. Le cercle est plus intimiste, plus fort peut-être ?


Je vais bien. Je pense que je m'y étais préparée depuis longtemps.
Depuis le début.


"Amen, Omen, will I see your face ?
Amen, Omen, can I find a place within to live my life without you ?"


Tout est dit.