vendredi 27 janvier 2012

Mon Chevalier

Je suis insupportable.
Je me sens insupportable.
Je passe du chaud au froid, du rire aux larmes en un quart de seconde. Sans savoir pourquoi.
J'ai besoin qu'on m'entende ne rien dire.
J'ai parfois envie de parler, puis plus rien. A quoi bon. Pourquoi développer ?
Je suis fatiguée.
Je rêve d'avenir, et en même temps tout est flou.
Je perds mes repères, des gens qui me tenaient debout ne me manquent même plus.
Je me fais peur. Toutes ces larmes versées m'auraient-elles desséché le cœur ?
Je me rassure en me disant que c'est une mauvaise passe, que ça va passer. Mais ça ne passe pas vraiment.
Je vais bien dans l'ensemble. Mais il suffit que je sois seule plusieurs soirs de suite pour tout remettre en question.
Je souris quand même, je ris aussi, et c'est sincère.




"Elle t'a quitté parce que t'avais toujours peur qu'elle te quitte."
J'ai peur.

lundi 16 janvier 2012

What I like about him.

Ma main dans la sienne. Marcher sur le même rythme. Flâner, et ne plus voir le monde autour. Me sentir forte, et ne plus craindre le regard des autres.  Recevoir un nouveau message et voir son nom s'afficher. Lire des je t'aime. Entendre des je t'aime. Me réveiller la nuit et le voir endormi. Lorsqu'il oublie un T-shirt qu'il a porté, et m'endormir avec son odeur. Son odeur. Ses petites fossettes quand il sourit. Ses yeux quand il rit. Son regard lorsqu'il me regarde, même si je feins de ne pas aimer ça. Les films que l'on a vu ensemble. Poser ma tête sur son épaule pendant la séance. L'entendre rire pendant le film. Son rire.
Nos projets. Cette façon qu'il a de me permettre de me projeter plus loin que la semaine suivante. De me sortir de mes démons, moi qui ne savais vivre que dans le passé, le regret.
L'oxygène.

lundi 9 janvier 2012

En attendant la fin du monde.

2011 s'en est allé.
2012 prend maintenant toute la place.
On a déja arrêté de se souhaiter une bonne année, et puis la santé surtout, c'est important. Les galettes sont dévorées, les balances pleurent sous le poids des petits fours et du foie gras ingurgité pendant les fêtes.
Et comme chaque année, l'après fête me tombe dessus comme une mauvaise gueule de bois sans aspirine sous la main. Fini les moments de légèreté, voilà les exams. Avec leur lot de doutes, de "j'y avrrieverai jamais".
J'ai envie de m'en foutre. Et puis non, je me réveille en pleine nuit, et j'ai du mal à me rendormir. Ça trotte là dedans.
Tout le monde annonce 2012 comme une année difficile.
Personnellement, la crise économique ne me touche pas. Mais pour le reste, oui, je pense que je vais en baver.
Je n'ai même pas chercher à faire une liste de bonnes résolutions que je ne tiendrai jamais.
J'ai la vie, l'amour, un peu d'argent pour mon train-train, en espérant mieux pour plus tard.

Je prends sur moi, je me lève, me fixe un sourire sur les lèvres comme on enfile son jeans, je donne le change, je traine ma carcasse en attendant la nouvelle année.
En attendant la fin du monde.