lundi 9 janvier 2012

En attendant la fin du monde.

2011 s'en est allé.
2012 prend maintenant toute la place.
On a déja arrêté de se souhaiter une bonne année, et puis la santé surtout, c'est important. Les galettes sont dévorées, les balances pleurent sous le poids des petits fours et du foie gras ingurgité pendant les fêtes.
Et comme chaque année, l'après fête me tombe dessus comme une mauvaise gueule de bois sans aspirine sous la main. Fini les moments de légèreté, voilà les exams. Avec leur lot de doutes, de "j'y avrrieverai jamais".
J'ai envie de m'en foutre. Et puis non, je me réveille en pleine nuit, et j'ai du mal à me rendormir. Ça trotte là dedans.
Tout le monde annonce 2012 comme une année difficile.
Personnellement, la crise économique ne me touche pas. Mais pour le reste, oui, je pense que je vais en baver.
Je n'ai même pas chercher à faire une liste de bonnes résolutions que je ne tiendrai jamais.
J'ai la vie, l'amour, un peu d'argent pour mon train-train, en espérant mieux pour plus tard.

Je prends sur moi, je me lève, me fixe un sourire sur les lèvres comme on enfile son jeans, je donne le change, je traine ma carcasse en attendant la nouvelle année.
En attendant la fin du monde.

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