lundi 6 février 2012

Amen, Omen.


Et c'est une nouvelle page qui se tourne.
Et je repense à tous ceux que j'ai perdu, que je perds, que je perdrai encore.
A quoi bon vouloir réanimer des amitiés mortes ? A quoi vouloir cicatriser un gouffre ? Cela fait des mois que rien ne va plus. Il est temps de se l'avouer. De prendre de grandes décisions. De souffrir un peu, mais ça passera. On oublie pas les gens, mais le temps atténue la douleur. Chaque période d'une vie contient son lot de défaites. Celle-ci est énorme. On se voyait au mariage des uns et des autres, témoins, parrains ou marraines. Il n'en sera rien. En tout cas pour certains.
D'autres restent. Le cercle est plus intimiste, plus fort peut-être ?


Je vais bien. Je pense que je m'y étais préparée depuis longtemps.
Depuis le début.


"Amen, Omen, will I see your face ?
Amen, Omen, can I find a place within to live my life without you ?"


Tout est dit.

vendredi 3 février 2012

Happy Together

J'ai réussi. J'ai enfin réussi. Un semestre du premier coup.
Je peux le faire. Il suffit d'y croire un peu.
Je n'y crois jamais. J'ai cet énorme défaut (entre autres) de n'avoir aucune confiance en moi, en mes capacités, en mon pouvoir de réussite. Et puis il suffit d'un tableau d'affichage, d'un "admis" à côté de mon prénom pour y croire enfin un peu.
"Admis", quel joli mot.
Je remets à plus tard mes grandes questions sur mon avenir. Je veux profiter un peu.


De lui, de nous, d'eux, des autres.

Les autres...
Tout n'est jamais tout noir, ou tout blanc, tout est toujours un peu tacheté, un peu tâché.
Les vilaines querelles. Pourquoi déjà ?
On ne sait même plus pourquoi on se bat. Et je suis fatiguée de me battre pour sauver des meubles déjà en ruine. Je ne veux plus être celle qui fait le dos rond, qui laisse couler, qui ferme les yeux pour que ça passe plus vite.
Qu'elle boude.


Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort. Je n'ai pas tort.Je n'ai pas tort.
 
(mais je n'ai pas dit que j'avais raison.)
 
 

(n'empêche, j'aimerai bien avoir trois ans, encore une fois.)