mercredi 11 avril 2012

DANS MON RACE.

Et comme chaque fois que ça ne va pas trop, je reviens ici.


J'aimerai avoir le temps de prendre mon temps. Pour ne plus avoir mal a lire ce genre de phrase. Est-ce de ma faute si je n'ai pas d'autre choix que de travailler le weekend pour garder ma putain d'indépendance ? Est-ce que donc ma faute si je boucle mes dossier à rendre de justesse, voire à la bourre ? Est-ce ma faute si on peut pas se voir comme on veut ?
Apparemment oui.


Bon ben oui, c'est de ma faute. Mais je fais ce que je peux. Je peux pas encore me couper en deux, être ici et là en même temps. Je vais pas m'excuser de manquer d'heure dans mes journées, de jours dans mes semaines. Je fais ce que je peux, putain. Alors stop. C'est trop facile de m'enfoncer la gueule dans le sable. C'est trop facile, parce qu'à part mes larmes, je n'ai aucune arme de défense.Et je l'ai déjà dit, me secouer ne sert à rien. J'ai pas besoin qu'on me bouscule, j'ai besoin qu'on m'aide. JE FAIS CE QUE JE PEUX, BORDEL.

A ce moment là, j'aimerai être de celles qui ont la force de tout plaquer. Partir loin pour réfléchir.
Faut pas me bousculer. Faut pas me pousser. Je suis trop instable pour supporter autant de remous. Souffler le chaud, puis d'un coup le froid, c'est trop dur pour moi. Mentalement je suis à bout. A chaque fois, je me dis que c'est bon, que je suis arrivée au fond, que je vais remonter, mais à chaque fois, le gouffre se creuse un peu plus. A chaque fois je descend de quelques mètres sous terre. J'étouffe.


J'étouffe...

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